
Notre cerveau n’aime pas l'effort. Face à une idée, un problème, une situation, notre cerveau donne toujours et tout de suite une réponse. Une réponse intuitive, qui émerge de notre subconscient. Souvent, il répond par des clichés, des préjugés, des stéréotypes. Le travail de notre cerveau consiste à nous fournir des réponses. Le doute, c’est quelque chose qu’il ne connaît pas naturellement.
Ce qu’il convient maintenant de savoir, c’est que ces réponses intuitives sont des réponses que notre cerveau et notre subconscient ont enregistrées par le passé. Elles ont été enregistrées sous forme d’émotions, d’images, de ressentis, d’informations partielles. Je compare cet enregistrement volontiers aux raccourcis d’ordinateur. Une fois activé tout un programme se déroule en nous, souvent de manière non transparente dans notre tête et en termes de ressentis. Mais, qui nous dit que la situation que nous sommes en train de vivre est identique à celle qui est à l’origine de notre raccourci ?
Maintenant, il se peut que nous nous trouvions en face d’une situation, d’une idée, d’une pensée qui se heurte aux modèles que nous avons enregistrés en nous. Alors, notre cerveau a tendance à se défendre. « Trop beau pour être vrai. Arnaque arnaque, je me suis déjà fait avoir une fois, pas deux. Mais, c'est du délire » et bien d’autres encore. Notre cerveau n’aime pas l’effort. Il n’aime pas remettre en question nos croyances, nos certitudes, nos enregistrements du passé. Il aspire à la sécurité, à l’harmonie et il cherche à éviter la disharmonie qu’une nouvelle situation lui semble imposer. Pour avoir la paix et pour préserver ses modèles, il enclenche ses réactions de défense.
La fuite est une première manière de répondre. La personne quitte la scène, elle refuse la confrontation avec la situation jugée dangereuse pour ses modèles ou elle accepte la situation sans autre, juste pour avoir la paix et en contradiction avec la réalité et ce qu’elle pense.
Une autre manière de réagir, c’est le combat. L’idée, la situation est considérée comme un danger. La personne ne fuit pas ou ne peut plus fuir. Elle commence alors à se battre de manière active contre le danger, cet intrus. On cherche à le chasser.
L’idée stress. La personne se rebelle, se défend. Elle refuse d’explorer la situation et défend sa position. Elle se laisse aller, refuse les initiatives, refuse de prendre ses responsabilités. Elle met en doute le système, les termes utilisés, les documents montrés, la personne qui émet l’idée. Elle attaque donc la personne, elle la boycotte, elle l’ignore. Par tous les moyens, elle cherche à défendre son territoire intellectuel, ses modèles intérieurs.
Elle utilise la tactique de la guérilla qui permet de retarder, bloquer, freiner, dévier l’exploration et l’analyse de l’idée pour la faire abandonner car l’effort nécessaire peut ainsi devenir disproportionné avec le résultat attendu
Alors, on arrête l’exploration prématurément. Elle exige trop d’efforts.
Une troisième manière de sauver ses modèles intérieurs c’est de faire le mort et l’abandon. Puisque tout semble perdu on se défend passivement. On fait le mort, on hiberne, on se fige, on se déconnecte.
L’ennemi a dépassé la distance critique, le combat semble perdu d’avance, la personne se défend alors passivement en supprimant son activité dans cet environnement.
Il peut s’agir d’un abandon partiel ou total. Faire le mort, hiberner, s’enfermer, se figer, se déconnecter, avoir une dépression.
Ce qui est important, c’est que la centrale de réception de données et d’informations est mis hors service. On ne voit plus rien, on entend plus rien et la situation dangereuse n’existe plus.
De telles pratiques, j'en rencontre tous les jours. Que ce soit face à la pandémie de la Covid-19 ou encore lorsque je souhaite aborder la question des effets des ondes sur la biologie de notre corps.
Le refus d’explorer une situation dans toute son étendue et sa profondeur est omniprésent. Nous n’aimons pas confronter nos modèles intérieurs de manière discursives avec la réalité et les modèles intérieurs des autres. Nous préférons croire en nos modèles, en nos croyances et convictions.
La prochaine fois que vous vous trouvez face à une idée, une situation, une pensée contrintuitive, qui est contraire à vos convictions, sachez que seule une exploration soigneuse, ordonnée et conduite jusqu’au bout peut vous faire découvrir la réalité, l’original.
Quand j’ai été la première fois face à la bio-résonance, ma réaction initiale était une réaction de défense. Heureusement, j'ai réussi à bloquer ce comportement inadéquat, car j’ai ainsi pu découvrir un domaine qui apporte des solutions très intéressantes.